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L’exposition

Quelle exposition leurs conviendraient au mieux ?

Que l’on soit en maison, appartement ou autre, il est nécessaire de connaitre son exposition.

Cette exposition nous sera nécessaire pour savoir quel type de plante y placer et surtout où.

En règle générale, il est recommandé de placer ses plantes à une exposition Est ou Ouest. Cela leur permettra de bénéficier du soleil non direct une bonne partie de la journée (matin ou après-midi).

L’exposition Nord est quant à elle peu recherchée car elle délivrera peu de lumière tout au long de la journée mais sera pour autant bénéfique pour certaines plantes qui tolèrent cette exposition (zamioculcas, calathéas, etc.).

L’exposition Sud est par contre tout l’inverse et renverra une lumière directe du soleil qui est en général peu appréciée des plantes tropicales, bien qu’il existe des explications (hibiscus, yucca, cactus, etc.).

Suite à cette exposition, il faudra distinguer les différents endroits où une plante sera à l’aise.

Chaque plante à une exposition privilégiée et il faudra donc adapter son besoin à son emplacement.

Ainsi un philodendron nécessitera une exposition très ensoleillée sans soleil direct, alors qu’un calathéa demandera un emplacement peu ensoleillé (voir ombragé), éloigné d’une fenêtre sous peine de voir ses feuilles brulées.

L’exposition joue donc un rôle majeur dans la croissance de vos plantes !

C’est pourquoi les plantes en hiver, par manque de lumière, se mettent en repos végétatif.

Et c’est pour contrer ce repos végétatif, que certaines personnes utilisent des lampes horticoles.

Concernant ces lampes, elles sont spécifiques à la croissance et floraison des plantes et ne sont donc pas conseillées à un usage domestique.

Il y a de nombreux paramètres à prendre en compte pour choisir une lampe correspondant à vos attentes, que ce soit les lumens, son spectre, le PFD, PPFD, PAR etc.

 Pour faire simple nous ne retiendrons que 2 choses essentielles à la croissance des plantes :

  • Le spectre, il est déterminant car selon ses valeurs, il axera la germination et croissance de la plante jusqu’à sa floraison. Il est donc recommandé de choisir une lampe à spectre complet.
  • Le PPFD (exprimé en µmol/s/m²) est la mesure qui renseigne l’intensité et l’uniformité de l’empreinte lumineuse. Ainsi sa mesure nous permettra de connaitre la quantité de lumière perçue par la plante pour sa photosynthèse.

Sachant que chaque plante à un niveau de PPFD différent : 40 à 80 pour des bégonias et calathéas, et de 150 à 350 pour des philodendrons et monsteras.

Pour une même lampe, nous pouvons donc l’utiliser tant pour des monsteras et philodendrons placés à 30cm de cette lampe, que des calathéas et bégonias, placés à 80cm.

Sachant que la mesure du PPFD baisse à mesure de l’éloignement de la lampe.

Je vous conseille donc de vérifier la fiche produit de chaque lampe afin de vérifier son PPFD, son spectre (qui devra être complet), et si cela correspond avec la disposition que vous souhaitez.

Parlons maintenant de l’hygrométrie.

L’hygrométrie est le taux d’humidité d’une pièce, en appartement et maison, il est recommandé d’avoir un taux de 40 à 60% d’humidité.

Cependant bon nombre de plantes demandent un taux d’au minimum 60% (bien qu’elles s’adaptent très bien à un taux de 50%).

Pour cela, vous pouvez localement augmenter ce taux de plusieurs manières :

  • Rassembler vos plantes ensembles afin d’augmenter localement l’hygrométrie.
  • Utiliser des soucoupes remplies de substrat inerte (billes d’argile, pouzzolane, gravier, etc.) humidifié afin d’humidifier l’air autour de la plante.
  • Utiliser un humidificateur, qui après avoir été paramétré vous permettra d’avoir l’hygrométrie désirée localement.