fbpx

Les Parasites

Les parasites, un fléau !

Dans une culture de plantes d’intérieur, il arrive une nous faisons face à des nuisibles.

Ces nuisibles peuvent provenir de plantes récemment apportées, sans mise en quarantaine, ou bien venir de l’extérieur (lors d’ouverture de fenêtres ou autres).

Dans ces cas, il est recommandé de mettre en quarantaine les plantes infectées et d’inspecter chaque branche, feuille (dessus et dessous) et terreau afin d’éviter une infestation.

Une fois la quarantaine faite, plusieurs choix s’offrent à vous, la préparation d’une décoction naturelle curative (si l’attaque des nuisible est bien présente) et en préparer une préventive par anticipation.

Second choix, faire appel à des produits chimiques, qui selon le nuisible visé, sera généralement radical.

Chaque cas sera différent selon le type de nuisible, voici donc les principaux :

  • Thrips : insectes de 1 à 2mm de long, qui piquent les organes végétaux pour se nourrir du contenu des cellules. Elles sont difficiles à éradiquer. Et ne sont visibles que de très près, avec un corps long et allongé noir quand elles sont adultes.
    • Méthode naturelle : mélanger 1L d’eau chaude avec environ 70ml de savon noir et 50ml d’huile de neem. Bien mélanger afin que l’huile de neem s’incorpore dans l’eau grâce au savon et asperger à l’aide d’un spray.

N’appliquer ceci que le soir, quand le soleil se couche ou au petit matin, une forte exposition de la plante avec cette solution risque de lui bruler les feuilles.

Asperger les feuilles (dessus et dessous) ainsi que le terreau pour tuer les éventuelles larves.

Ajoutez également, en prévention, des pièges chromatiques bleus, qui n’attirent que les thrips.

Une fois fini, saupoudrez le terreau et la base de la plante avec de la terre de diatomée afin de tuer les éventuelles larves cherchant à atteindre les feuilles.

  • Méthode chimique : procurez vous Solabiol Doryphores qui a très bien fonctionné chez moi, sinon du KB Multisect ou du Rapid’ total. Mais dans le cas des 2 derniers il faudra repasser 2 à 3 fois dessus avec 5-7 jours d’intervalles pour tuer les larves ayant grandies.
  • Cochenilles : elles aiment la chaleur et une certaine humidité ambiante. Mais sont relativement faciles à stopper. Elles sont comme de petites boules blanches, roses ou noir selon l’espèce.
    • Méthode naturelle : asperger la plante de cette solution : diluer dans 1 litre d’eau, 1 cuillère à  café de savon noir liquide, 1 cuillère à café d’huile végétale (idéalement de colza) et 1 cuillère à café d’alcool à 90°. Utiliser un spray sur et sous les feuilles pendant 3 à 5 jours.
    • Méthode chimique : utiliser des anti cochenilles, très efficaces.
  • Araignées rouges : ce sont en réalité des acariens, qui vont sucer la sève des plantes et provoquer le jaunissement des feuilles. Difficile à voir à l’œil nu, on reconnait facilement : fines toiles tissées autour des feuilles et des tiges, ainsi que des feuilles piquetées de points blancs ou jaunes.

Pour y faire face il vous faudra vaporiser de l’eau sur vos plantes, les acariens ne supportent pas l’humidité. Mais si l’invasion est trop forte, envisagez de passer à un acaricide.

  • Pucerons : tout le monde les connaît, ces petits insectes suceurs de sève qui se font manger par les coccinelles. Ils détestent autant l’eau savonneuse (au savon noir), que le purin d’ortie, que les coccinelles, vous avez donc le choix.

Dernier choix possible, utiliser une solution anti pucerons à base de pyrèthre pour une action choc.

  • Mouches de terreau (sciarides) : elles sont plus embêtantes pour nous que gênantes pour nos plantes, enfin en théorie, car les larves peuvent grignoter les racines et ainsi les faire pourrir (en cas de grosse infestation).

Les sciarides adultes sont de petites mouches noires d’environ 3 mm à 4 mm de longueur, elles sont attirées par l’humidité, la chaleur et la matière organique en décomposition, où elles iront pondre.

Pour éviter cela, laissez le substrat s’assécher sur 1 à 2 centimètres entre chaque arrosage. Ça tue les larves et empêche le développement des œufs en plus de rendre le substrat moins attrayant pour les femelles pondeuses.

Pour limiter leur nombre, pensez à utiliser les pièges gluants jaunes, les sciarides sont attirés par la couleur jaune.

En cas d’invasion extrême, vous pouvez utiliser des insecticides chimiques, mais cela reste un cas extrême pour ce type de nuisible.

Dans ce chapitre je n’ai pas parlé des nématodes en cas d’invasion de thrips, de sciarides ou autres car je n’en ai jamais utilisé, et donc n’ai pas le recul nécessaire, bien que ce soit considéré comme une technique radicale. Cependant pour prospérer les nématodes ont besoin d’un environnement spécifique et que toutes vos plantes infectées soient réunies au même endroit, et puissent toutes se toucher pour maximiser l’effet des nématodes.

Maladies :

Taches foliaires (les plus rencontrées) : ce sont des taches brunes à noires qui sont dues à l’excès d’humidité du milieu et donc commence à faire pourrir les feuilles. Dans ce cas, renouveler régulièrement l’air et si besoin, couper les feuilles infectées.

Taches noires suite à une attaque de Cochenilles : ce sont tout simplement des champignons qui se développent sur la feuille qui a été touchée par un liquide que rejettent les cochenilles. Rien d’inquiétant, il vous faudra nettoyer la feuille en question avec un tissu humide.