Les Pots

Il existe de nombreux types de pots, tous plus intéressants les uns que les autres, ayant chacun des avantages et inconvénients. Pour rappel, lorsque je parle de pots, il s’agit de pots comportant des trous de drainage et non de cache-pot.

Il est donc important de choisir la taille de pot adapté au système racinaire de votre plante et de la changer dès lors que des racines en sortent. Habituellement, veillez à prendre une taille de pot de 3 à 5cm plus grand que le pot que vous aviez.

Nous allons donc les découvrir :

• Pots en terre cuite, fait en matière naturelle, il est le pot par excellence.

S’humidifiant à l’arrosage car poreux, il permet aux racines de se développer dans un environnement aéré et drainé par sa perméabilité à l’air et à l’eau.

Son séchage sera donc harmonieux et il sera aisé de vérifier si la plante a besoin d’un arrosage ou non, en prenant le pot par le bas (en pesant le pot). S’il est léger et à température ambiante il nécessitera un arrosage ; s’il est encore frais, légèrement humide et lourd, alors l’arrosage n’est pas nécessaire.

Autre avantage, son prix, qui reste un des plus abordables. Mais inconvénient conséquent pour les pots de grande taille, leurs poids une fois mouillés ! Et ils sont aussi fragiles.

(PS : évitez les pots en terre cuite émaillés qui ne sont alors plus poreux et perdent leurs caractéristiques).

• Pots en plastique, les plus courants et les moins chers de tous. Ils sont l’option universelle, de tous types de formes et de couleur (attention aux couleurs foncées qui absorbent la chaleur du soleil et chauffent les racines). Et leurs poids est des plus léger !
• Airpots : Ils sont sur le marché depuis quelques années et ont l’avantage d’optimiser le système racinaire des plantes qu’ils hébergent.

Le principal atout est le développement racinaire qu’il permet, d’éviter le principe de « chignon » racinaire que l’on peut retrouver ailleurs.

Un meilleur système racinaire induit donc une meilleure absorption des nutriments et donc un développement plus rapide de vos plantes.

D’ailleurs, la configuration du pot permet un dépotage de la plante sans casse et avec facilité.

L’inconvénient de ce type de pot reste le prix, mais n’oublions pas que ce type de pot, s’il est bien entretenu, pourra se garder de nombreuses années !

• Pots d’hydroponie : principalement réservés à l’hyproponie (cf. article sur l’hydroponie), ils peuvent néanmoins être utilisés pour la culture de plante en sphaigne, comme les anthuriums qui en raffolent. Les pots sont en plastique ajourés et sont donc très aérés, il sera nécessaire de les placer soit dans un système hydroponique, soit en terrarium/vitrine avec une forte humidité (minimum de 70%) pour profiter au mieux de ses bienfaits. Ces pots sont légers, résistants et trouvable facilement en growshop ou sur le net à des prix abordables.

L’inconvénient principal étant qu’ils sont destinés à des systèmes bien spécifiques (hydroponie et vitrine), car séchant trop vite le substrat utilisé tel quel en culture “classique“.

• Pots en géotextile : ils sont très utilisés en culture intensive car ne prennent quasi pas de place, sont légers, aérés (donc attention lors de l’arrosage) et surtout, suffisamment résistant pour supporter de lourdes charges. Leur prix est aussi très compétitif.

Seul inconvénient, le côté esthétique, il faut aimer ce type de pot qui ne convient pas à tous.

A ces pots, selon le type de plante et l’hygrométrie de votre pièce, peut être ajouté une soucoupe.

Cette soucoupe, en général remplie de billes d’argiles humidifiées, permet d’élever l’hygrométrie autour de la plante.

Ainsi une pièce avec une hygrométrie de 50%, pourra accueillir des plantes demandant une hygrométrie de 60%, grâce à cette soucoupe remplie de billes d’argiles. Il suffira alors de remplir la soucoupe d’eau dès lors qu’elle s’assèche. Et le maintien de vos plantes n’en sera que plus facile !

Petite attention particulière concernant les caches pots !!

Les caches pots ne comprennent pas de trou de drainage et ne sont donc pas du tout recommandé pour la culture de plantes. A cela 2 solutions :

• Réaliser un ou des trous au fond du cache-pot, pour aider à l’écoulement de l’excédent d’eau et éviter la pourriture des racines
• Utiliser le cache pot, pour y dissimuler un pot de culture, qui est tout simplement son utilisation première.

Ou possibilité de l’utiliser comme récipient pour en faire une culture hydroponique passive (cf. article sur l’hydroponie).